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DOCTRINES -LOGO ET HUMANISME
L’HUMAIN AU CENTRE
1. DescriptionLe logotype se compose d’un monotype des 3 lettres de l’acronyme CSH.
La lettre “H” est stylisée pour en faire un personnage, élément central exploitable seul de façon isolée dans des cas précis et spécifiques. Le personnage a les bras prolongés vers le haut pour décrire un arc de cercle qui, refermé donne un cercle parfait au sein duquel apparaît la tête dans la couleur du personnage central, recomposant de façon reconnaissable celui-ci. Le monogramme est souligné par le nom complet du syndicat, de façon ordonnée et lisible mis entre 2 barres fines noires. Le logotype est composé de 3 couleurs, qui dans leur expression en couleurs dites “directes”, sont 4 couleurs : l’orange, le noir et 2 verts (l’un clair et l’autre foncé).
2. Sémantique
Le logotype est structuré de sorte à donner un ensemble géométriquement cohérent et responsable, donc crédible et éloigné d’une forme d’expression “artisanale”. Les éléments de symbolique forts que l’on y retrouve sont :
- Le grand œil regardant vers le bas, synonyme d’observation, de surveillance et de vigilance, qui trouve tout son sens dans le cadre d’une organisation syndicale ;
- Le personnage debout bien campé sur ses jambes, symbole de refus de toute forme d’abaissement dans la défense des intérêts corporatistes ;
- Les bras levés du personnage, non pas dans une quelconque invocation, mais dans l’action citoyenne engagée : l’action et l’expression de l’engagement se matérialisent dans l’arc de cercle nationaliste faisant passer d’une main à l’autre, les couleurs nationales, avec l’orange devenant progressivement en dégradé, du vert ;
- La notion d’humanisme soulignée par sa couleur verte, en typographie plus forte et plus présente, montrant par là qu’il s’agit bien du cœur de l’action de CSH, la centrale humaniste ;
En conclusion, c’est là la meilleure expression possible du crédo de l’Humanisme, de mettre comme élément symbolique fort l’HOMME, au détriment d’une kirielle d’éléments symboliques sensés représenter divers métiers, visions et actions.
EXPLICATION DU NOM « HUMANISME »
L’HUMANISME est à l’origine, un mouvement culturel qui a pris naissance en Italie avant de s’étendre à l’Allemagne, à la Hollande, à la France et à l’Angleterre. A l’époque, c’était l’idéologie d’un milieu éclairé relativement restreint, qui répondait aux besoins de la lutte contre le féodalisme et l’asservissement de l’homme. En tant que mouvement culturel, l’humanisme prit corps grâce à une étude intense, aux 14è et 15è siècles, léguée par l’antiquité grecquo-romaine.Les humanistes voulaient libérer l’humanité des chaînes de la conception dogmatique du monde, ils défendaient les droits et la dignité de l’homme. Mais la nature sociale de ce mouvement n’était pas bien définie.
Certains humanistes comme Erasme (1466-1536), se bornaient à tourner en ridicule l’obscurantisme, le parasitisme et l’ignorance, notamment des moines et du clergé, tout en traitant le peuple de haut et en éludant les problèmes politiques.
D’autres comme l’anglais Thomas MORE, auteur de l’utopie, proposaient de réorganiser la société, pour que tout le monde travaille et que les produits de consommation soient répartis de façon égalitaire.
D’autres encore, comme Ulrich
Von Hutten, humaniste allemand du début du 16° siècle, avançaient au nom de la noblesse, un programme de réformes impériales et entamaient même une lutte directe contre les princes féodaux. Dans leur majorité, les humanistes n’ont pas adhéré à la reforme.
Après avoir joué un rôle progressif au 14°, 15° et 16° siècle, l’humanisme dépourvu de base démocratique solide se confina dans un cercle étroit de savants latinistes qui traitaient, comme nous le disions tantôt, de haut le peuple, la langue et l’art populaire.
L’humanisme bourgeois atteignit son apogée au 18° siècle à l’époque des encyclopédistes. Mais une fois au pouvoir, la bourgeoisie renonça aux conceptions humanistes et persécuta toute manifestation de la pensée libre.
L’époque de la lutte contre le capitalisme vit naître un humanisme nouveau : l’humanisme prolétarien, socialiste. L’humanisme prolétarien authentiquement universel de MARX, de LENINE et de STALINE est un humanisme dont le but est « la libération des travailleurs de toutes les races et de toutes les nations des griffes d’acier du capital ». (GORKI).
Cet humanisme d’un type nouveau prône la suppression de l’exploitation de l’homme par l’homme, les possibilités illimitées de développement de toutes les facultés de l’homme. Le principe suprême de l’humanisme est l’intérêt de l’homme, intérêt des masses laborieuses, leur développement physique et spirituel.
Dans la société humaniste, l’homme est le capital le plus précieux. Le but de la production chez les humanistes n’est pas le profit, mais l’homme et ses besoins, c'est-à-dire la satisfaction de ses besoins matériels et culturels sans cesse croissants. C’est en cela que consiste l’humanisme véritable, l’humanisme d’un ordre supérieur conquis dans la lutte contre le capitalisme.
Ainsi défini et vu le contexte de la Côte d'Ivoire, en 2010, au moment où notre centrale a été portée sur les fonts baptismaux, le comité scientifique ne pouvait trouver mieux que le terme « HUMANISME » pour caractériser notre Centrale.
Ainsi en va-t-il de notre slogan :
LE PROGRES SOCIAL, NOTRE COMBAT !
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